L’Upcycling et le recyclage pour donner une seconde vie aux vêtements

La mode, seconde industrie la plus polluante de la planète

La « fast-fashion » a un coût et celui-ci est peu reluisant : accroissement de la consommation et de la pollution de l’eau, émission carbone du transport, impact socio-économique de la production, matières synthétiques qui relâchent des microplastiques dans l’océan, etc.

Si diverses solutions existent déjà pour diminuer notre empreinte :

• Opter pour des vêtements en fibres naturelles ;
• Se tourner vers des produits certifiés commerce équitable (Fairtrade) ;
• Choisir des marques éco-responsables et durables ;
• Repenser ses modes de consommation (acheter moins, mais de meilleure qualité, par exemple) ;

Elles ne permettent malheureusement pas d’enrayer la machine puisque l’industrie de la mode continue de produire !

L’Upcycling pour revaloriser les textiles

L’upcycling consiste à récupérer des tissus déjà produits (linges de maison, rouleaux d’industrie, chutes de tissus…) pour créer de nouveaux vêtements. Directement ré-utilisés sur place (au lieu d’être jetés ou détruits), les textiles ainsi recyclés :

• Réduisent l'empreinte écologique du transport ;
• Évitent les effets néfastes de l’enfouissement des déchets ou, lorsqu’ils sont brûlés, l’émanation de CO2 dans l’atmosphère ;
• Diminuent la production de nouveaux tissus (qui – comme vous le savez – consomment énormément d’énergie et d’eau) ;
• Créent de l’emploi pour les personnes en réinsertion professionnelle.

Contrairement aux matières recyclées, l’Upcycling ne nécessite aucun procédé de transformation majeur : le produit découpé ou détourné de son usage premier est revalorisé pour concevoir quelque chose de neuf.

À l’Envol du Colibri, magasin de prêt-à-porter éco-responsable, durable et éthique pour hommes et femmes, les marques « L'atelier du 03 », « Woodstag », « Koshi » et « Toussa Toussa » font appel à l’upcycling.

Le recyclage pour redonner vie aux vêtements

À ne pas confondre avec l’Upcycling, le recyclage nécessite d’abord une transformation des textiles en matière première. Les produits (habits, chaussures, lingerie, draps…) sont collectés, triés puis broyés afin d’obtenir une fibre. Cette fibre, une fois torsadée en fil puis transformée en tissu, sera découpée et assemblée afin de confectionner de nouveaux vêtements.

En plus de limiter la quantité de déchets, le recyclage :

• Réduit drastiquement la consommation d’eau (50 litres pour le nettoyage des fibres contre 4000 pour un t-shirt en coton traditionnel) ;
• Évite la destruction de vêtements (une étape aussi très polluante) ;
• Diminue la production de nouvelles matières.

À l’Envol du Colibri, magasin de prêt-à-porter éco-responsable, durable et éthique pour hommes et femmes, les marques « Lucid », « Ecoalf » , « Mud Jeans », « Kuyichi » et « Minuit sur Terre » font appel au recyclage.

Malgré cela, le recyclage a ses limites, puisque :

• Lorsqu’un vêtement a été confectionné avec un mélange de fibres, il n’est pas possible de le recycler ;
• Certaines fibres synthétiques (comme l’acrylique) continueront de rejeter des microplastiques au lavage ;
• Un vêtement n’est pas indéfiniment recyclable. Une fois la fibre trop abimée, elle devra être jetée.

Changer vers des modes de consommation plus raisonnés et éco-responsables reste le meilleur moyen de réduire notre empreinte carbone sur l’environnement et la planète. C’est le but que s’est donné la « slow-fashion » et c’est également l’objectif que nous avons choisi de suivre à l’Envol du Colibri.

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Sources :

• https://www.wedressfair.fr/matieres/matiere-upcyclee
• https://www.wedressfair.fr/blog/recyclage-sous-cyclage-sur-cyclage-upcycling-de-quoi-parle-t-on